L'activité ralentit mais les prix de l'immobilier continuent d'augmenter! – Groupe immobilier de Paris
Malgré une baisse sensible de l’offre et de la demande, le coût de l’immobilier, en particulier dans presque toutes les grandes villes du pays, continue d’augmenter. En France, devenir propriétaire coûte 5,4% de plus qu'il y a un an et une baisse des prix semble peu probable dans un proche avenir.
Une hausse des prix de l'immobilier qui reste à plus de 5% sur 1 an
Que la forte reprise des ventes post-lock-out s'apparente plus à un rebond technique qu'à une véritable reprise, une chose est claire: le marché immobilier français ne s'est pas effondré et les prix continuent de grimper. Au cours des douze derniers mois, le prix moyen de «Un bien dans l’ancien» en France a augmenté de 5,4% à 3 697 € le mètre carré. À titre de comparaison, c'est 1,1% de plus qu'en 2019, au même moment de l'année. Mais qu'est-ce qui a provoqué cette augmentation persistante?, S'interroge Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. La réponse réside dans le fait que les ménages aisés ont supplanté les primo-accédants et les plus modestes, mis à l'écart par le resserrement des conditions d'octroi de crédit immobilier par la Banque de France. En effet, si l'activité a diminué et qu'il y a moins d'acheteurs sur le marché, leur pouvoir d'achat immobilier plus élevé fait que les quelques propriétés vendues sont celles d'une valeur plus élevée.
Dans les grandes villes, les prix des logements augmentent
La période écoulée depuis le verrouillage de Covid a-t-elle conduit à une hausse des prix de l'immobilier? Il semblerait donc. Comme le souligne Michel Mouillart, «alors que les prix ont baissé de 12% en janvier et février derniers dans les grandes villes», la hausse est désormais omniprésente. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, seul le prix du mètre carré à Aix-en-Provence a baissé. En revanche, il est intéressant de noter que, depuis la fin du lock-down, la tendance à la baisse qui affectait certaines villes comme Limoges ou Saint-Étienne semble s'être inversée. Quant aux prix de l'immobilier à Bordeaux qui, après y avoir fortement augmenté pendant un certain temps, ont ralenti, pour ne reprendre que la hausse (+ 2,4% sur 1 an).
Aux portes de Bordeaux et de Strasbourg, la demande augmente
Dynamisée par une offre limitée et la proximité de nombreuses commodités (transports, commerces, administrations, etc.), la demande de logements situés en centre-ville a traditionnellement fait grimper les prix. Comme le souligne Michel Mouillart, c'est le cas «dans les métropoles de Lyon, Nancy et Nantes». Mais à Bordeaux, Rouen, Strasbourg et Toulouse, la règle est inversée, «la demande est plus forte à la périphérie qu'au centre». Ce phénomène (évolution de la demande, appétit croissant pour les maisons individuelles) illustre parfaitement l'évolution des attentes des Français face à leur logement.
Marges de négociation minces
En France, les prix des logements n'ont jamais été aussi peu négociés. Alors que la demande s'est éloignée des métropoles au profit des villes moyennes, les marges de négociation sont minces comme un rasoir à la fois dans des «régions fortement urbanisées» où les marchés sont serrés et – et c'est nouveau – dans des régions «habituellement considérées comme plus calmes (Franche Comté, Lorraine, Picardie)». Et pour cause, il y a désormais de nombreux acheteurs qui renoncent à négocier et paient le «prix annoncé».
Source: https://edito.seloger.com/actualites/barometre-lpi-seloger/l-activite-ralentit-prix-de-l-immobilier-s-envole-article-39535.html
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