Le point sur l'immobilier en France –
Le marché immobilier de la majeure partie de la France s'améliore
Alors que de nouvelles mesures pour limiter la propagation du virus viennent tout juste d'entrer en vigueur, le marché immobilier semble déterminé à profiter du retour des beaux jours. En effet, la reprise d'activité traditionnellement enregistrée par le marché au cours de cette période se fait déjà sentir dans l'indice de tension immobilière de Meilleurs Agents. Depuis le début de l'année, à l'exception de Strasbourg et de Lille, toutes les grandes villes françaises ont vu leur nombre d'acheteurs augmenter par rapport à celui des vendeurs. Ainsi, Toulouse, Montpellier et Rennes comptent désormais respectivement 12%, 9% et 7% d'acheteurs de plus que de vendeurs, contre 7%, 4% et 0% en janvier dernier. Ce léger rebond s'explique par le regain de confiance des Français (seuls 47% des porteurs de projets restent «attentistes» contre 55% en novembre 2020) qui est alimenté par de bonnes conditions de financement. Une conséquence de cet élan de dynamisme: après février qui était dans le rouge, les prix dans les cinquante plus grandes villes de France (hors Paris) sont à nouveau en hausse (+ 0,1%). Même les communes en difficulté le mois dernier reprennent pied – comme Montpellier (+ 0,4%), Toulouse (+ 0,4%), Lyon (+ 0,3%), Nice (+ 0,2%)) ou Bordeaux (+ 0,2%) Et pourtant … Si l'année 2021 débute sous de bons auspices, la reprise de l'activité immobilière semble lente par rapport aux printemps précédents. Bien sûr, les propriétaires font un retour sur le marché, mais… Lentement. Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, la demande excédentaire a diminué de moitié.
À quoi s'attendre de ce nouveau confinement?
Pour la troisième fois en l'espace d'un an, la France entière vit au rythme d'un nouvel enfermement. Les annonces d'Emmanuel Macron du 31 mars interviennent à un moment où la confiance des ménages dans les investissements physiques est au rendez-vous: 85% d'entre eux considèrent toujours l'immobilier comme un investissement solide et 70% le considèrent comme l'investissement le plus important et le plus sûr. Sans compter, comme prévu, les propriétaires semblent désormais s'être adaptés à la pandémie en ce qui concerne leurs projets immobiliers: seuls 14% des projets en cours ont été abandonnés ou reportés courant 2020. Et encore… Cette décision d'arrêter de chercher, ou de reporter, a principalement affecté les projets lancés avant la crise sanitaire. Entre le premier et le second confinement et même après celui-ci, le taux d'abandon ou de report des projets immobiliers n'a pas changé sensiblement.
La raison? Agences, banques, notaires… Après le choc des premiers mois, les acteurs du marché immobilier ont pu développer leurs outils pour continuer à accompagner les acheteurs et les vendeurs (signatures électroniques, systèmes de prospection à distance, tournées vidéo, etc.). Une nouvelle façon de travailler qui, loin de décourager les individus, leur a au contraire permis de mener à bien leur projet sans délai. Si l'interdiction des visites, le ralentissement du traitement des dossiers de crédit et l'annulation des déménagements connus lors du premier confinement ont eu un impact très fort sur la durée moyenne des projets, les dispositifs mis en place depuis par les professionnels du secteur se sont inversés. la tendance. Ainsi, les acheteurs et vendeurs de projets de pré-lockdown ont vu la durée moyenne de leur projet s'étendre de 3 mois et demi. Bilan: Les nouvelles mesures prises pour tenter d'endiguer la circulation du Covid-19 en France n'affectent plus significativement les projets immobiliers en cours. D'autant que les visites, comme en novembre dernier, sont toujours autorisées.
Paris souffre de la crise du virus corona
Alors que 24% des Français ont ressenti l'envie de changer de région ou de ville depuis le début de la pandémie, 35% des Parisiens ont exprimé une volonté de quitter la capitale. Parmi leurs principales motivations: la mise à couvert depuis plusieurs mois de tout ce qui fait le charme de la vie parisienne (fermeture de lieux culturels, cafés, restaurants…) mais aussi la recherche d'espaces verts et de verdure. De quoi pousser de plus en plus de ces citadins, souvent confinés dans des petits appartements, à remettre en cause leur plan d'achat parisien.
Ce désenchantement, voire désintérêt, pour Paris se fait sentir sur les prix de l'immobilier, qui continuent de baisser pour le 8e mois consécutif (-0,5% en mars et -3,3% depuis août 2020). Si les petites propriétés ne sont pas à l'abri de ce phénomène (-2,3% en un an), ce sont surtout les grandes propriétés qui en souffrent (-3,7%). Les familles avec enfants se tournent de plus en plus vers le reste de l'Ile-de-France qui, avec le même budget, leur offre un pouvoir d'achat immobilier bien supérieur avec une surface habitable doublée voire triplée. Les grands gagnants de ce nouvel état d'esprit sont donc les petites et les grandes villes voisines (respectivement + 0,3% et + 0,4%). Le retour du beau temps dans la capitale ne changera peut-être pas les choses. Au vu de l'actualité des efforts de vaccination et du nouveau confinement, les prix du centre de Paris pourraient continuer à baisser dans un proche avenir.
Source: Meilleurs Agents
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