8 merveilles insolites cachées sous les rues de Paris –
Les Parisiens ont la chance de tomber sur de véritables merveilles en se déplaçant chaque jour en ville: presque tous les coins de la rue recèlent des trésors uniques, spéciaux pour différentes personnes. En revanche, il est plus difficile pour ces mêmes habitants de découvrir ce qui se cache sous leurs pieds.
Nous serions agréablement surpris de voir que Paris recèle un monde de trésors souterrains caché sous ses rues animées, qui mérite d’être exploré au cours des chauds mois d’été à venir. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur ces joyaux souterrains sur lesquels l'équipe de ParisZigZag a enquêté, et sur lesquels nous marchons probablement tous les jours sans même nous en rendre compte!
1 – Les Carrières des Capucins
Cachées juste sous l’hôpital Cochin dans le 14ème arrondissement, Les Carrières des Capucins sont un réseau d’anciennes carrières de calcaire utilisées entre le 12ème et le 17ème siècle. Il est maintenant possible de les visiter en petits groupes (réservation uniquement) en empruntant un escalier constitué de 102 marches, descendant à une vingtaine de mètres sous la surface. Bien que le site ressemble à une sorte de musée, avec ses galeries labyrinthiques de plus de 1 200 mètres de long, c'est tout sauf ce qu'il faut: les visiteurs doivent se promener dans cette immense caverne parisienne, à une température inférieure à 15 ° C, avec une lampe de poche à la main afin d'explorer ses profondeurs.
Où? Hôpital Cochin – 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014
2 – Le réservoir de Montsouris
Ce réservoir, également appelé le réservoir de la Vanne (entre autres parce qu’il stocke l’eau provenant de la Vanne dans l’Aube), est l’un des 5 principaux réservoirs de Paris, capable de contenir près de 300 000 m3 d’eau. Il a été construit entre 1868 et 1873 pour fournir de l’eau à toute la partie sud de la ville à un moment où d’autres sources d’eau potable locales ne pouvaient pas suivre. Géré aujourd'hui par la société Eau de Paris, il fournit toujours de l'eau à 20% de Paris à partir de sa structure située à flanc de colline, très proche du parc Montsouris.
Où? Dans le 14ème arrondissement
3 – Le bunker sous la gare de l’Est
Sous les voies 3 et 4 de la gare de l’Est se trouve un bunker mystérieux de la Seconde Guerre mondiale. Ce créneau souterrain permettait de gérer les départs de trains et d’assurer une communication secrète avec les autres gares de la ville. Il a également été conçu pour protéger les personnes d'éventuelles attaques au gaz, ce que les Parisiens avaient déjà vécu pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd'hui, le bunker, propriété de la SNCF, est toujours intact, mais il n'ouvre que très rarement ses portes aux visiteurs.
Où? Place du 11 novembre 1918 – rue du 8 mai 1945, 75010
4 – Les stations fantômes du métro parisien
Fantaisie urbaine pour de nombreux parisiens, les stations fantômes restent mystérieuses. Dépouillés de notre carte du métro, quatorze de ces stations oubliées sont dispersées dans tout Paris. Leur fermeture a été décidée au début de la Deuxième Guerre mondiale, la mobilisation entraînant une pénurie de chefs d'orchestre. Bien que cette situation ne devait être que temporaire, de nombreuses stations n'ont jamais été rouvertes, comme c'est le cas des stations Arsenal et Porte des Lilas, pour n'en citer que quelques-unes. D'autres stations ont été réutilisées à d'autres fins ou réouvertes pour accueillir le trafic métropolitain, mais seulement pour quelques années. Certaines stations n'ont même jamais accueilli de voyageurs ni été desservies par une ligne de métro!
La station de métro Croix Rouge sur la ligne 10 a cependant un destin différent. Cette station fantôme, située entre Sèvres-Babylone et Mabillon, sera transformée en restaurant et salle de restauration dans le cadre de la campagne «Réinventer Paris 2». À surveiller en 2021!
5 – Les catacombes
Nous n’y pensons pas assez, mais c’est comme si Paris, bâtie sur près de 350 km de tunnel souterrain, était construite sur pilotis. Descendre dans les soi-disant «catacombes» de la capitale revient à pénétrer dans un autre monde. Faisant partie du réseau d'anciennes carrières de pierre situées sous la ville depuis l'époque gallo-romaine, les catacombes reliant l'Odéon au parc Montsouris et à Montmartre, Belleville et Ménilmontant ont été utilisées pour stocker les ossements de quelque 6 millions de personnes depuis 1786, suite aux fermetures d’églises et aux débordements de cimetières. Une (petite) partie de ce gigantesque ossuaire se visite près de Denfert-Rochereau, à environ 20 mètres sous terre. Les plus aventureux peuvent tenter leur chance dans les catacombes dites "non officielles"… mais à leurs risques et périls, bien sûr.
Où? 1 avenue du Colonel Henri-Rol-Tanguy, 75014
6 – Le réservoir de l'Opéra Garnier
Sous la scène principale de l’Opéra, un petit escalier mène à un réservoir qui alimente la spéculation dans la capitale depuis sa création en 1861. La présence de cette vaste source d'eau, accessible par bateau, est tellement mystérieuse que la légende d'un lac au-dessous de l'Opéra continue d'être partagée aujourd'hui. En réalité, le réservoir a été construit pour contenir les infiltrations d’eau souterraine et était très avantageux pour le Palais Garnier, offrant notamment aux pompiers l’opportunité de contrôler les flammes plus rapidement et plus efficacement. Les conditions d’eau dans le réservoir sont idéales: à une température de 12 ° C, la piscine est d’une qualité remarquable et constitue donc un terrain de jeu idéal pour les poissons (carpes, silures, perches) ainsi que pour les sapeurs qui s’y entraînent régulièrement plongée.
Où? 8 rue Scribe, 75009
7 – Le musée des Égouts de Paris
Faisons une pause dans toutes les carrières et les catacombes de la capitale, mais dirigez-vous plutôt vers les égouts de la ville, les plus grands et les plus modernes du monde! Le musée des égouts de Paris est un réseau souterrain de plus de 2 400 km qui permet aux visiteurs d'en apprendre davantage sur la gestion des eaux usées et ainsi de mesurer l'importance des égouts dans la ville. Offrant une expérience muséale particulièrement instructive, le musée des Égouts est le moyen idéal pour que les visiteurs découvrent le véritable bas-ventre de la capitale.
Où? Pont de l’Alma, 75007
8 – L’abri Lhomond
Juste en dessous du bâtiment situé au 70 rue Lhomond dans le 5ème arrondissement se trouve une carrière à ciel ouvert qui servit d'abri de défense passive pendant la Seconde Guerre mondiale. Conçu pour accueillir un maximum de 1 700 personnes, cet abri était accessible par trois portes d'accès: un escalier principal et deux issues de secours, indiquées par des inscriptions peintes en noir. Il visait avant tout à abriter les écoliers du quartier, qui s'y sont réfugiés principalement entre 1943 et 1944. À l'intérieur, on remarque encore la présence de toilettes chimiques, indispensables lorsque les alertes ont duré plusieurs heures. Des messages laissés au crayon ou gravés dans la pierre sont également visibles sur les murs, rappelant ceux qui s'y étaient déjà réfugiés.
Où? 70 rue Lhomond, 75005
Source: Les 10 trucs insolites cachés sous Paris
Photo de couverture: Eolewind [CC BY-SA 4.0]
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