Les 11 trésors oubliés de Paris –
Nous sommes tous coupables de nous promener dans la capitale avec la tête ailleurs de temps en temps, d'aller du point A au point B sans prendre la peine de regarder autour de nous. Sans même s'en rendre compte, les parisiens distraits et négligents que nous sommes ont négligé un bon nombre de reliques bizarres planquées dans toute la ville, chacune avec sa propre histoire unique et souvent risible. La prochaine fois que vous sortez, soyez à l'affût de ces 11 trésors non conventionnels, une véritable célébration du passé insolite de Paris.
1 – Bacs à sable
Il est assez rare de tomber sur ces curieuses boîtes métalliques dans toute la capitale. Arborant les armoiries de la Ville de Paris, ces imposantes structures ont été utilisées dans les années 1900 pour stocker le sable, nécessaire au déneigement des chaussées en cas de verglas ou de neige avant que les chasse-neige n'existent. Il n'en reste que trois dans la capitale, tous dans les 8e et 9e arrondissements: 48, avenue Gabriel, 75008; 2, place de la Reine Astrid, 75008; 39, avenue Trudaine, 75009.
2 – Le canon du Palais-Royal
Si vous gardez les yeux ouverts, vous remarquerez un petit canon fixé sur un socle en pierre au milieu des jardins luxuriants du Palais-Royal. Grâce à un mécanisme ingénieux mis au point par un horloger expert, le canon a été programmé pour sonner tous les jours à 12 heures sur le point, ce qu'il a fait jusqu'aux années 1990. Aujourd'hui, le canon porte encore la citation gravée: "Je ne compte que les happy hours."
3 – Marqueurs de grade
Il n’est pas facile de remarquer ces plaques de fonte de forme rectangulaire cachées à nos pieds. Ces marqueurs, qui précisent l’altitude, ont été utilisés par la Ville de Paris lors de la construction du réseau de distribution d’eau et d’égouts de la capitale. Le plus ancien remonte au XIXe siècle, et le plus préservé se trouve rue des Grands-Augustins au 6e.
4 – Le dernier urinoir de Paris
À la fin du XIXe siècle, la Mairie de Paris décide d'installer plusieurs urinoirs publics afin de rendre les rues un peu plus propres. Si ces urinoirs circulaires ont progressivement disparu au profit des toilettes publiques mixtes, il en reste encore sur le boulevard Arago dans le 14ème.
5 – Le manège de la place Ranelagh
Vous n’avez jamais vu un manège comme celui du square Ranelagh. Ce vieux carrousel en bois fonctionne depuis 1870, tournant uniquement à la main, sans moteur. Les jeunes cavaliers reçoivent un petit bâton en bois qu'ils doivent utiliser pour essayer d'attraper un anneau suspendu au-dessus de leur tête. S'ils le font, ils gagneront un tour gratuit!
6 – L'alarme incendie de la rue de Sévigné
Des cabines d'appels publiques rouge vif étaient disséminées dans tout Paris à partir de la fin du XIXe siècle, permettant aux habitants de contacter directement la caserne de pompiers la plus proche en cas d'urgence. Il ne restait plus qu'à casser la vitre de la petite fenêtre pour ouvrir la boîte et contacter les pompiers. Une seule de ces cabines d'appel subsiste aujourd'hui, devant le caserne de Sévigné (la caserne des pompiers de Sévigné) au 7 rue de Sévigné dans le 4e.
7 – Balances publiques
Au milieu du XIXe siècle, les Parisiens ont commencé à garder un œil sur leur silhouette, encouragés par leurs médecins. Il était cependant encore trop tôt pour les balances privées, conservées à la maison, que nous connaissons aujourd'hui. Les Parisiens se pesaient ainsi en public, sur des balances placées dans le métro et dans les parcs de la ville. Vous pouvez toujours trouver une de ces anciennes échelles dans le Jardin du Luxembourg.
8 – Les premières règles métriques
Au moment de la Révolution française, vers la fin du XVIIIe siècle, les citoyens français ont tenté d'uniformiser progressivement leur système de poids et de mesures en introduisant le système métrique, désormais répandu dans le monde entier. Afin de familiariser le public avec ces nouvelles unités de mesure, 16 compteurs standards ont été installés dans toute la ville. On ne trouve aujourd'hui que deux de ces règles en marbre dans la capitale, une à l'extérieur du ministère de la Justice (Place Vendôme, 75001) et une sous les arcades près de l'entrée du Sénat au 36, rue de Vaugirard, 75006 ( le seul qui est resté à son emplacement d'origine depuis l'installation)
9 – Cadrans solaires
La Ville Lumière abrite plus d'une centaine de cadrans solaires anciens. Malgré leur obsolescence aujourd'hui, ces cadrans solaires, qui sont sculptés dans la pierre et comportent souvent des dictons français communs, sont un morceau assez enrichissant de l'histoire de Paris sur lequel trébucher. Cherchez une rue de l'Abreuvoir dans le 18e, entre autres lieux.
10 – Lampadaires de caserne de pompiers
À l'extérieur des casernes de pompiers de la ville, des lampadaires noirs arborant des fenêtres teintées de rouge vif avec l'inscription sapeurs pompiers (les pompiers) étaient autrefois utilisés pour rendre les casernes de pompiers de la ville plus visibles la nuit. Bien qu'assez rare aujourd'hui, vous pouvez en trouver un au square Violet dans le 15ème.
11 – Fontaines Wallace
Ces petites fontaines à eau publiques, peintes en vert et principalement en fonte, ne sont pas particulièrement parisiennes ou même françaises d'ailleurs, mais elles sont souvent caractéristiques du charme de la ville aux yeux des touristes étrangers. Ils ont en effet été installés partout dans le monde vers la fin du XIXe siècle à l'initiative du philanthrope britannique Sir Richard Wallace pour empêcher les plus pauvres de la ville de sombrer dans l'alcoolisme, car c'était souvent plus sûr et tout aussi cher à l'époque. , pour boire de la bière ou d'autres boissons alcoolisées comme pour boire de l'eau.
Seules cinq fontaines ont été peintes de couleurs vives, par opposition au traditionnel vert forêt: Rue Jean-Anouil, 75013 (rose); 66, avenue d’Ivry, 75013 et au Parc des expositions, 75015 (rouge); Esplanade Pierre-Vidal-Naquet, 75013 (jaune); Place Pierre-Riboulet, 75013 (bleu). La seule fontaine Wallace à être montée sur un immeuble se trouve rue Geoffroy-Saint-Hilaire dans le 5e, à l'angle de la rue Cuvier.
Sources: Les 11 trésors oubliés de Paris
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