Malgré un intérêt accru pour l'immobilier de campagne après la couronne, les ventes restent inchangées –

Selon les agences immobilières de toute la France, malgré le regain d'intérêt pour les maisons avec jardin après la quarantaine, il n'y a pas eu de forte augmentation des achats.

Une proportion importante de la population française a eu de la difficulté à vivre dans son espace de vie pendant le verrouillage. 20% des personnes interrogées dans une enquête réalisée par Ipsos pour le compte de Qualitel ont déclaré avoir eu une «mauvaise gestion» de la vie quotidienne à domicile lors de la crise sanitaire. Pas moins de 38% des habitants des appartements ont déclaré avoir envie de déménager.

A l'inverse, pour 34% des Français, dont la plupart vivent dans des maisons unifamiliales en dehors des grandes villes, leur espace de vie a joué un rôle important dans leur expérience de quarantaine, les abritant dans un «cocon» protecteur de la menace du virus. L’étude a même montré que ce groupe «pouvait vivre [at home] en quarantaine pendant très longtemps sans aucun problème. "

Pour ceux qui vivent dans les grands conglomérats de France, où les immeubles à appartements dominent, l'observation était exactement le contraire. En région parisienne, 31% des personnes interrogées ressentent le besoin de changer de logement.

Beaucoup de discussions…

Le désir de plus d'espace, à l'intérieur comme à l'extérieur, s'est exprimé sur les sites de publicité immobilière. Sur pap.fr, par exemple, le nombre de vues de la section «maisons à vendre» du site a augmenté de 25% du 11 au 25 mai, par rapport à la même période l'an dernier. «Il y a également eu une augmentation considérable des recherches de logements dans la banlieue la plus proche de Paris, en particulier en Seine-et-Marne (+ 112%), ou en bordure de la région parisienne, comme l'Eure (+ 98%) ou le Loiret (+ 81%) », souligne Corinne Jolly, présidente du PAP.

Ce phénomène concerne également les maisons à vendre dans les Landes et la Dordogne, près de Bordeaux, ou dans la Drôme, l'Ain, et l'Isère, près de Lyon, le produit du désir de plus grande propriété plus éloignée des grandes villes en raison du développement à grande échelle de la télécommande travailler pendant le confinement. «Ce n'est pourtant que l'expression d'un désir qui reste à voir», prévient Jolly, car, sur le terrain, les professionnels de l'immobilier n'ont pas vu de forte augmentation des citadins prêts à changer de vie. «Comme à chaque printemps, avec l'arrivée du beau temps, nous avons des clients, notamment parisiens, qui cherchent à acheter une résidence secondaire pour l'été. Pendant deux mois, les gens ont dû suspendre ces plans. Alors maintenant, on assiste à un petit phénomène de rattrapage », explique Christophe Duclos, directeur d'une agence immobilière à Pont-l'Évêque (Calvados), commune de 4 600 habitants située à 13 km de Deauville. A-t-il vu un flot de citadins déterminés à s’installer dans ce coin du Pays d’Auge, très recherché par les Parisiens? «J'ai vendu une maison à un professeur d'université à Paris qui va déménager ici avec sa famille. Il est à quelques années de sa retraite. Mais je ne vois aucune arrivée similaire en masse. "

…Pas d'action

Il en va de même dans la région lyonnaise, autre grand conglomérat français, où le président de la Fnaim Jean-Marc Torrollion a des agences à Grenoble, Annecy, Chambéry et Bourgoin-Jallieu (Isère). Cette dernière, ville de 28400 habitants située à environ 40 kilomètres de Lyon et à environ 60 kilomètres de Grenoble, qui est également un arrêt le long de la ligne TER Lyon-Grenoble, est une destination intéressante pour les citadins à la recherche de maisons et d'espaces verts abordables. Mais là encore, aucune arrivée notable de Lyon ou Grenoble n'a été observée. «Il y a bien sûr des gens qui travaillent à Lyon et vivent à Bourgoin-Jallieu. Les Lyonnais sont toujours venus ici pour acheter une maison. Mais il n'y a pas eu d'afflux particulier depuis la fin de la quarantaine », explique Torrollion.

Au sein des 900 agences de Century 21, cet intérêt accru s'est également fait sentir. «La détresse créée par la quarantaine a donné aux gens l'envie d'espaces verts et de plus d'espace. Mais il faut faire la distinction entre intention et action », souligne Laurent Vimont, le président du réseau. «Avec la fin de la quarantaine, les gens peuvent sortir, explorer la nature, partir en vacances.» En d'autres termes, les inquiétudes d'hier ont été oubliées aujourd'hui. Ce rêve d'une maison avec jardin pourrait bien être une chose du passé une fois l'été terminé.

Source: Un intérêt pour la campagne, mais pas de hausse des transactions

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