hausse des taux d'intérêt en France –
Les taux d'intérêt ont considérablement augmenté depuis la fin de la quarantaine. Pourquoi cela se produit-il et qu'est-ce que cela signifie pour les acheteurs potentiels, d'autant plus que les conditions d'emprunt se resserrent?
Les taux d'intérêt augmentent lentement depuis le début de l'épidémie de coronavirus en France. Cependant, depuis la levée de la quarantaine, le rythme d'accroissement s'est accéléré, avec une augmentation de 7 points par rapport au mois d'avril. En moyenne, les taux hypothécaires se situent aux alentours de 1,25%, ce qui, bien que faible, est bien supérieur à la moyenne de 1,12% enregistrée en novembre et à la moyenne de 1,18% enregistrée en avril.
Pourquoi cela arrive-t-il? Tout d'abord, bien avant le lock-out, le gouvernement a recommandé aux banques françaises de resserrer leurs conditions d'emprunt afin d'éviter un boom du crédit, une décision qui n'a pas changé depuis le passage du coronavirus. Maintenant, après le verrouillage, les banques sont devenues plus prudentes par crainte des conséquences économiques de la crise.
Les taux d'usure posent également des problèmes. Le terme taux d'usure fait référence au taux d'intérêt maximum que les banques peuvent accorder aux acheteurs potentiels en tenant compte des frais de dossier, des frais de courtage et des frais d'assurance. Ce taux est déterminé par la Banque de France et n'a jamais été aussi bas, à 2,40% pour les prêts de 10 à 20 ans. Cependant, avec la hausse des taux d'intérêt, des ciseaux de prix en ont résulté. Kathryn Brown dit: «Cette limitation du taux d'usure a signifié que de nombreux acheteurs de plus de 60 ans encourent des frais d'assurance-vie dans le cadre de leur forfait hypothécaire, ce qui place leur coût total potentiel au-dessus des limites et les empêche de obtenir une hypothèque dans les conditions actuelles. " Elle ajoute que «les clients qui travaillent à leur compte ou dont le revenu varie d'un mois à l'autre font également l'objet d'un examen plus approfondi et se voient souvent refuser des hypothèques».
Pression sur les ménages à revenu modeste
Imaginez un ménage à revenu modeste offrant un taux de crédit de près de 2%. Après avoir ajouté tous les frais et frais d'assurance, ce taux dépassera tout naturellement le taux d'usure et ce dossier d'acheteur potentiel sera refusé. Bien que généralement très rare, cela se traduit par de nombreux accords de vente préliminaires qui ne parviennent pas à l'étape suivante du processus d'achat.
Ce sont donc ceux qui ont le moins d'argent qu'ils peuvent contribuer à un acompte qui sont les plus pénalisés: ce sont eux qui se voient proposer des taux d'intérêt plus élevés (25 points de plus que la moyenne) ou qui sont carrément refusés par les banques. C’est encore plus difficile à emprunter pour ceux qui travaillent dans le tourisme, la restauration, l’industrie automobile ou les artisans. Les premiers acheteurs ressentent également la piqûre et sont cités par Jean-Marc Torrollion, Président de la FNAIM, comme les «premières victimes» de ce phénomène.
Bien que les courtiers aient demandé au gouvernement d'augmenter exceptionnellement le taux d'usure pour atténuer la pression, le Haut Conseil de stabilité financière (Conseil supérieur de la stabilité financière), a décidé, lors d'une réunion le 18 juin, de garder les choses telles quelles pour le moment.
Source: Déconfinement: les taux de crédit immobilier grimpent en flèche
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