Intérêt accru pour le marché français des châteaux –

Cela fait des années que le marché immobilier des châteaux n’a pas suscité autant d’intérêt. Post-quarantaine, ce micro-marché bénéficie pleinement d'un regain d'intérêt tant pour la campagne que pour les maisons de vacances où les propriétaires peuvent travailler à distance tout en restant à proximité de la grande ville.

C’est une agréable surprise post-quarantaine pour les agents immobiliers de luxe: le marché des châteaux, qui s’est à peine redressé ces dernières années, se redresse. Barnes a quelques centaines de châteaux à vendre à travers son Propriétés et Châteaux réseau. «Pendant longtemps, il y avait très peu d'acheteurs pour ce type de propriété. Aujourd'hui, nous organisons de nombreuses visites. Nous n’avons jamais rien vu de tel », déclare Thibault de Saint Vincent, président de l’entreprise.

«Revenir à la nature»

«Il y a eu un réajustement en termes de prix, le marché étant en difficulté depuis dix ans. Mais nous pensons que cette période est révolue », poursuit-il. Si la tendance était déjà en marche avant la pandémie de Covid-19, la quarantaine a suscité un regain d'intérêt pour les campagnes françaises.

«La crise nous a obligés à repenser nos priorités, le plein air en faisant partie […]. En cette période de folie, les châteaux sont vus comme des lieux de refuge et témoignent d'une envie de retour à la nature », explique Bertrand Couturié, directeur de Propriétés et Châteaux. Ils font également appel aux passionnés d'histoire et aux personnes qui apprécient les vieilles maisons.

«Il est vrai que par rapport à la quasi-flatline de ces dernières années, le marché des châteaux a été plus porteur ces derniers mois et bénéficie d'un effet post-quarantaine», explique Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau. Ces dernières semaines, leur filiale, Belles demeures de France, a vendu quelques châteaux de Provence disposant d'une connexion Internet stable et situés à proximité du TGV.

Effet de travail à distance

Le marché des châteaux a bénéficié d'une tendance plus générale en France pour un pied-à-terre hors des grandes villes. «Avec le développement du travail à distance, il y a beaucoup plus de personnes qu'auparavant, y compris les plus jeunes, qui achètent des châteaux, non seulement comme maison de vacances, mais comme lieu de travail à temps partiel», note Alexander Kraft, directeur directeur de Sotheby's International Realty pour la France et Monaco.

Les châteaux qui ne sont pas trop éloignés des grandes villes, près de Deauville ou des Pays de la Loire par exemple, sont plus susceptibles de trouver des acheteurs. Cependant, «plus de locations rurales sont plus demandées qu'auparavant. On a assisté à un boom des ventes en Bretagne, où ce marché avait été durement touché », poursuit-il.

Coûts de maintenance

Les professionnels de l'industrie ne s'attendent cependant pas à une explosion de la demande de chateax. Tout d'abord parce que la crise économique pourrait affecter le marché, et deuxièmement, parce que, malgré ce nouvel attrait pour la campagne, «les jeunes générations préfèrent le plus souvent avoir une maison en bord de mer ou un chalet à la montagne», explique Charles-Marie Jottras. Surtout, un château coûte cher à entretenir et nécessite un grand investissement en temps. «Vous n’achetez pas un château pour le plaisir», dit-il.

Source: Immobilier: la vie de château séduit à nouveau

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