Quelles sont les caractéristiques de l'immobilier affectant les prix de location à Paris? –

Les prix du loyer dépendent de la taille et de l'emplacement d'une propriété, mais également de nombreux autres éléments clés. Qu'est-ce qui fait monter ou baisser les prix? Une étude réalisée par la startup Homepilot révèle exactement comment certaines variables peuvent influer sur les prix des loyers.

Comme nous le savons tous, un appartement avec terrasse au dernier étage d'un immeuble avec ascenseur coûte plus cher à la location qu'un appartement de la même taille au deuxième étage. Mais de combien? C’est la question à laquelle Homepilot, une entreprise spécialisée dans la gestion de location en ligne, tente de répondre. Comment? Merci au Big Data.

Avec près de 137 000 annonces de location publiées en Île-de-France, l'algorithme de la start-up a non seulement permis de déterminer les facteurs clés de la hausse ou de la baisse des loyers, mais surtout d'évaluer leur impact sur le loyer par rapport à la moyenne. propriété.

«Notre approche permet d'isoler l'importance de chaque variable lors de la détermination du prix du loyer, mais sans prendre en compte l'interaction entre les différentes variables», explique Gilles Bourcy, cofondateur de Homepilot. En d'autres termes, les différences de prix entre chaque variable ne peuvent pas être additionnées pour déterminer un prix juste du loyer.

Certains résultats intuitifs, d'autres moins

cependant, être au courant des aspects positifs et négatifs d’une propriété donnée facilite pour les propriétaires l’estimation du prix des loyers d’une manière «plus systématique, plus précise, plus transparente», selon Gilles Bourcy.

Certains des résultats de l'étude sont intuitifs. Les étages supérieurs sont particulièrement prisés des locataires, augmentant les loyers de 9%, mais uniquement s’il ya un ascenseur. Sans eux, le loyer baisse en moyenne de 5,9%. En revanche, les appartements situés au rez-de-chaussée ne sont pas très recherchés, ce qui a entraîné une chute des prix de 6,8% en moyenne.

Les autres résultats sont moins évidents. «Nous avons été surpris par les écarts de prix importants qui peuvent exister entre un nouveau bâtiment, qui coûtera 8,9% plus cher qu'un bâtiment du début du XXe siècle, et un bâtiment construit entre 1950 et 1990, ce qui représente 8% moins cher en moyenne. », Souligne Gilles Bourcy.

Une autre surprise est l’importance accordée à la qualité des espaces de vie partagés. Les logements dont les parties communes sont en mauvais état sont loués à 8,5% moins chers en moyenne, tandis que les prix baissent de 6% pour les appartements situés dans un immeuble avec une épicerie au rez-de-chaussée.

Petits «extras» appréciés des locataires

Les balcons sont un atout supplémentaire important (+ 5,3%), tandis que la présence d'un gardien et des toilettes séparées ajoute également beaucoup de valeur (+ 2,4% et + 1,5% respectivement). Les expositions ensoleillées (sud ou ouest) sont toujours appréciées (+1,5% à 3%), tandis qu’une vision nord ou est centrée sur des prix inférieurs de 2,8% et 1% en moyenne.

Sans surprise, les appartements dotés de fenêtres des deux côtés sont toujours convoités des locataires (+ 2,5%). En ce qui concerne les appartements avec vue sur la rue ou sur une vue bloquée, les prix baissent en moyenne de 1,5% et 3,9% respectivement. Enfin, le duplex est toujours un rêve devenu réalité, coûtant en moyenne 3% de plus qu'un appartement classique de la même taille.

Ces chiffres ne sont pas gravés dans la pierre et ne peuvent pas être appliqués hors contexte. Mais ils reflètent les préférences des locataires, et donc une tendance du marché, quelles que soient leur zone géographique ou leur surface.

Source: Logement: ces «plus» qui font grimper les loyers en Ile-de-France

Photo de couverture: © Jorge Royan / http://www.royan.com.ar

Contactez pour en savoir plus sur l’achat ou la vente de biens immobiliers à Paris.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire